Le 02 février 2007 au théâtre Sébastopol,
Le 02 Février 2007 au théâtre Sébastopol,
J'ai vérifié au moins trois
fois si je l'avais,
Le fameux billet pour aller la
voir chanter,
Ça faisait cinq douloureux mois
que j’attendais,
Avec ma drôle de mine de maudits français.
Comme un gosse qui attend noël,
Comme un enfant aux cheveux
gris,
Je n’avais qu’une pensé en
tête,
C’était que ça soit Vendredi.
Pour voir chanter avec
justesse,
Mes joies, mes peines et mes
faiblesses,
La nostalgie et l'émotion,
Avec des rimes, avec des sons.
Quand je l'écoute, c'est
enivrant,
Goutte après goutte, chant
après chant,
Elle m'emmène vers un monde à
part,
C'est mon paradis, quelque
part.
Vos chansons sont comme des
trésors,
Comme des perles d'émotions,
Votre voix enivre mon corps,
Et me fait vivre une
passion.
Une fois assis à la bonne
place,
J’ai attendu que le temps
passe,
J’avais une demi-heure
d’avance,
Et une bonne dose d'impatience.
Pendant trois heures, elle
s’est livrée,
Avec tant de simplicité,
Mettant à nu ses émotions,
Et nous habillant de frissons.
Elle est naturellement jolie,
Joliment classe, rimes en
folies,
A la place de l’école de mimes,
Je verrais bien l’école des
rimes.
Comme un gosse ouvrant ses
cadeaux,
Sourire aux lèvres, ails dans
le dos,
Elle a chanté avec son cœur,
Elle a chanté cette grande dame,
Et le public chantait par cœur,
Le chant du coq, le chant de
l'âme.
Vos chansons sont comme des
trésors,
Comme des perles d'émotions,
Votre voix enivre mon corps,
Et du temps je perds la
notion.
Toutes les bonnes choses ont une
fin,
Mais cette fin-là me plaisait
moins,
Alors pour peut-être vous voir,
vous,
La porte de "l'entrée des
artistes",
C'était le second rendez-vous.
Après trente minutes
collectives,
Un grand costaud ouvra la
porte,
Puis il poussa d'une voix
forte,
Entrez dans le calme, elle
arrive.
Me voilà donc à quelques
mètres,
De rencontrer, cette fille-là,
En préparant, pas après pas,
Deux ou trois phrases à lui
transmettre.
J'avais mille choses à lui
dire,
Plus qu’un mètre ou deux à
franchir,
Enfin me voilà devant elle,
Et mes phrases manquaient à
l'appel.
Vos chansons sont comme des
trésors,
Comme des perles d'émotions,
Votre voix enivre mon corps,
Ne perdez pas l'inspiration.
Drouart
Fabien,
Le 05 Février 2007.