ah les bonbecs !
Petits bonbons bien étonnants.
J’avais à peu près 8 ans, peut être plus, peut être moins,
J’étais dans l’ivresse de l’enfance, naviguant dans mon ignorance,
On partait en Renaud espace, quand c’était le jour des vacances,
Et on partait rituellement, sur l’autoroute des grands parents …
… chez les parents de mon papa.
Ma mémé, quand on arrivait, était en train de préparer,
Dans des sachets congélations, quelques petites collations,
2 boîtes de Tic-tac vert orange, 3 Malabar aux goûts étranges,
1 ou 2 Bounty ou Snickers, sans oublier ma boîte Kinders.
Délicatement elle refermait, ce petit sachet transparent,
A l’aide d’un petit fil de fer, recouvert d’un plastique tout blanc.
J’avais à peu près 8 ans, peut être plus, peut être moins,
J’étais dans l’ivresse de l’enfance, naviguant dans mon ignorance,
On partait en Renaud espace, quand c’était le jour des vacances,
Et on partait rituellement, sur l’autoroute des grands parents …
… chez les parents de ma maman.
Chez ma babcia, chez mon dziadzia, il y avait de chouette bonbons ;
Dans le placard près de l’entrée, on avait l’autorisation,
Ceux avec une vache dessus, c’est les caramels moues Polonais,
Des médicaments en réglisses, des guimauves en formes de nounours,
Achetés à la Bonbonnière, c’est les meilleurs y a pas d’mystère.
Lorsque nous allions repartir, du placard, Dziadzia nous donnait,
Une plaque de chocolat aux noisettes, celle que l’on n’oubliera jamais.
J’avais à peu près 8 ans, peut être plus, peut être moins,
J’étais dans l’ivresse de l’enfance, naviguant dans mon ignorance,
Près d’ la maison, une boulangerie, ou j’achetais quelques bonbons,
Par paquet de 10 ou 20 francs, mes ptits trésors, qu’ils étaient bons :
Il y avait des dragibus, les noirs étaient mes préférés,
Des langues de chats mais attention, cela n’était que pour les hommes,
Des tubes de bubble-gum tout rose, on pouvait faire des bulles énormes,
Il y avait aussi des pailles, remplient de poudres multicolores,
Des pico pommes des pico fraises, qui m’en font salivées encore,
Ces sachets là je vous le dis, valent mieux que tous les trésors.
J’avais à peu près 8 ans, peut être plus, peut être moins,
J’étais dans l’ivresse de l’enfance, naviguant dans mon ignorance,
Noëls magiques, illuminés, tout près d’un feu de cheminés,
On était fier, dans la maison, le père noël était passé,
On était tellement impatient, de recevoir tous nos cadeaux,
Moi et mes frères, en attendant, on décrochait discètement,
Sur le sapin, toutes les fausses boules, en chocolats, évidement.
Je me souviens d’une autre chose, d’un ptit bonbon bien étonnant,
Que jamais personnes ne voulait, car ils étaient bien dégoûtant,
Pour moi c’ n’ étaient pas les meilleurs, ces petits œufs à la liqueurs.
Fabien. 05.10.04